Les actus du Mas

Accueil » Votre projet de construction en 10 étapes

1 – Définir son budget maison

Une maison neuve a un prix : autour de 1.400 € du mètre carré (hors terrain et frais annexes). Une moyenne qui cache évidemment quelques belles disparités selon la complexité architecturale et les prestations de l’ouvrage. Pourtant, dans tous les cas, la même vigilance s’impose. Celle de raisonner en termes de coût global et de ne pas sous-estimer le poids des frais annexes qui viennent se greffer à l’achat de la maison et du terrain

Avant de vous lancer dans votre projet de construction de maison, la première étape est de connaitre assez précisément vos capacités de financement.

2 – Dénicher le bon terrain à bâtir

À moins que vous n’en possédiez une, l’achat d’une parcelle reste le passage obligé pour faire construire. Deux options sont envisageables. Soit vous achetez un terrain en lotissement à un aménageur professionnel. Dans ce cas, la parcelle est toujours constructible et viabilisée. Afin de garantir un minimum d’unité des constructions, le lotissement est souvent régi par des règles spécifiques. Elles sont mentionnées dans le cahier des charges et dans le règlement du lotissement, des documents à étudier avant de signer.

L’autre option, c’est une parcelle vendue par un particulier (on parle de diffus). Vous devez avoir l’assurance qu’elle est bien constructible (demandez un certificat d’urbanisme à la mairie pour le savoir). Vérifiez également si elle est viabilisée. Si ce n’est pas le cas, vous devrez prévoir un budget pour le raccordement aux réseaux (eau, électricité, etc.) et au tout-à-l’égout.

Visite sur le terrain. Les constructeurs de maisons individuelles réalisent systématiquement une enquête de terrain en se rendant sur le site. Ils consultent également les cartes du BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) recensant les communes dont le sol contient des argiles gonflantes qui nécessiteront des fondations spécifiques. Le Mas Toulousain fait systématiquement appel à un bureau d’études géotechniques qui réalisera une étude de sol. C’est un gage de sérieux. Le type de fondations à employer sera connu et leur coût sera prévu dans le cadre du contrat de construction – loi de 1990.

 

Terrain : une aide précieuse : Les constructeurs entretiennent depuis de nombreuses années des relations privilégiées avec de nombreux lotisseurs. Ils seront à même de vous conseiller afin d’adapter au mieux votre construction aux contraintes naturelles ainsi qu’à votre budget.

3 – Trouver un constructeur

Sûrement l’étape la plus importante.

S’il vous est possible d’opter pour l’autoconstruction (c’est vous seul qui coordonnerez l’ensemble des artisans qui interviendront dans la réalisation de votre habitation) ou pour un maître d’œuvre (dans ce cas, c’est alors un professionnel qui est chargé de superviser le chantier à votre place, de vérifier les assurances, les délais, etc.), vous pouvez aussi faire appel à un architecte. Il concevra la maison et pourra, dans le cadre d’une mission complète, sélectionner les entreprises et superviser le chantier. Notez que si la maison dépasse les 150 m² de surface de plancher, le recours à l’architecte est toujours obligatoire.

Contrat de construction-loi de 1990. Le plus souvent, les particuliers s’adressent à un constructeur de maisons individuelles (ils bâtissent près des deux tiers des maisons en France). C’est votre interlocuteur unique et il prend en charge l’ensemble du projet. Comment le reconnaître ? C’est le seul à travailler dans le cadre du Contrat de construction d’une maison individuelle (CCMI). Régi par la loi de 1990, ce cadre juridique est le plus protecteur. Entre autres exemples, il fixe un prix global, forfaitaire et définitif et vous fournit une garantie de livraison à prix et délais convenus. Avec un CCMI, vous êtes assuré que votre maison sera bien terminée dans les délais prévus au contrat et sans dépenses supplémentaires après la signature.

4 – Choisir sa maison (la conception)

L’étape qui déterminera la maison de vos rêves ! Certains constructeurs proposent un catalogue de maisons. Cet outil vous sert de base de départ pour personnaliser votre projet. Vous pouvez ainsi choisir une architecture, des plans, des équipements (chauffage, production d’eau chaude, etc.) des aménagements (portes, sanitaires, etc.). D’autres professionnels font dans le sur-mesure intégral. Ici, vous partez d’une feuille blanche pour créer votre projet de A à Z. Dans tous les cas, mesurez vos choix en fonction de votre budget. Vous aurez souvent des arbitrages à faire pour rester dans l’enveloppe financière prévue au départ.

5 – Signer votre contrat CCMI !

Une fois votre projet validé, vous signez votre contrat de construction – loi de 1990. Vous allez donc bénéficier de ses nombreuses sécurités. Outre la garantie de livraison à prix et délais convenus et la fixation d’un prix global forfaitaire et définitif déjà mentionnés, ce cadre juridique vous offre une garantie de remboursement d’acompte, un délai de rétractation de dix jours, etc. Le paiement est échelonné : la banque débloque les fonds au fur et à mesure de l’avancement des travaux. Vous devez par exemple avoir payé 40 % du prix à l’achèvement des murs. A chaque étape, vous vous rendez sur le chantier ave votre conducteur de travaux pour vous assurer que les ouvrages ont bien été réalisés.

6 – Votre permis de construire

Si vous faites appel à un constructeur, ce sera lui qui s’occupera du permis de construire pour votre compte. Une fois la maison conçue et le CCMI signé, il déposera le dossier en mairie et vous n’aurez plus qu’à attendre l’autorisation (comptez deux mois ou trois mois si votre projet est en secteur protégé). Un architecte peut également prendre en charge cette formalité. Avec un maître d’œuvre ou des marchés de travaux (vous dirigez les entreprises de bâtiment), c’est à vous qu’il incombe d’effectuer les démarches nécessaires à l’obtention du permis de construire. Pour cela, vous devrez déposer un dossier complet comprenant divers documents (plan de situation du terrain, plan de masse des constructions à édifier, plan en coupe du terrain et de la construction, etc.).

7 – Financer le projet de construction

Vous avez estimé votre budget, vous avez choisi votre terrain et maison. Pour financer votre projet, le mieux, c’est de souscrire un crédit global. La banque débloquera dans un premier temps les fonds dédiés au terrain, puis dans un deuxième temps elle financera la maison.

Important : « les banques préfèrent financer les projets menés dans le cadre du Contrat de construction-loi de 1990 indique Philippe Taboret, directeur général-adjoint du courtier Cafpi. Pour elles, c’est le cadre le plus sécurisant puisqu’il intègre la garantie de livraison à prix et délais convenus ».

8 – Rendez-vous de mise au point technique (MAP)

Lorsque vient le moment de valider vos choix techniques (choix de carrelages, choix de sanitaires…), il est important d’être le plus réactif possible même si votre chantier n’a pas encore démarré. Vous ne le savez peut-être pas mais les commandes de certains matériaux nécessitent d’être anticipées plusieurs semaines voire plusieurs mois à l’avance.

Une fois les plans d’exécution réalisés, les contrats de travaux sont envoyés aux artisans, les commandes sont passées. Il n’est plus possible de modifier vos choix sans engendrer un coût ou un délai supplémentaire.

9 – Visiter le chantier

Suivre le chantier, c’est surveiller la construction de sa maison, autrement dit l’avancement des travaux. Si vous souhaitez vous rendre sur le chantier en dehors de ces visites programmées, il est conseillé de demander une réunion de chantier à votre constructeur. D’ailleurs, le contrat prévoit souvent un calendrier de visites qui s’ajoutent à celles prévues avant les appels de fonds.

Vous ne pouvez pas entrer librement sur votre chantier. Certes, vous êtes bien propriétaire. Mais pendant les travaux, c’est le constructeur qui détient la garde juridique de l’ouvrage. Une visite non prévue vous met également en danger : en cas d’accident, vous ne serez pas assuré. Par ailleurs, vous ne pouvez pas intervenir directement auprès des artisans qui s’affairent sur votre maison. « Le conducteur de travaux, technicien chevronné, est généralement l’interlocuteur privilégié de l’acquéreur pendant toute la durée des travaux », souligne l’Adil. Il est chargé de coordonner le travail des artisans et de contrôler la qualité des travaux.

10 – Devenir propriétaire

Le chantier est terminé. C’est le moment de la réception. Elle a pour effet de vous transférer la garde juridique de votre maison puisque vous allez signer le procès-verbal de réception de chantier. Vous allez vérifier que la maison que le constructeur vous a livrée est en tous points conforme à ce qui était prévu. Si tel n’était pas le cas, il vous appartiendrait alors d’émettre des réserves. Une retenue de garantie de 5 % du prix pourrait s’appliquer jusqu’à ce que les réserves émises soient levées. Vous disposerez d’un délai de huit jours pour émettre vos réserves.

Lors de la remise des clés, vous devenez véritablement propriétaire de votre maison et vous êtes juridiquement considéré comme responsable de tous les sinistres qui pourraient survenir (vols, dégradations, incendies, intempéries…). D’où la nécessité de souscrire une assurance multirisque habitation.

 

Le SAV de la maison. Le Mas Toulousain assure un service après la livraison de votre maison qui va bien au-delà de la garantie de parfait achèvement. Nous nous assurons du parfait fonctionnement de vos équipements lors d’une réunion de mise en service et de leur réglage. Le conducteur de travaux vous sensibilisera également aux bonnes pratiques qui faciliteront leur entretien et assureront leur pérennité.

Contactez-nous

Pour plus de renseignements sur nos modèles de maisons,
contactez nous !

contactez-nous

Start typing and press Enter to search